Comme chaque année, à Angoulême, les RAF (Rencontres Animation Formation organisées par le Pôle Images Magelis) offrent l’occasion au CNC de présenter son étude annuelle sur le marché de l’Animation.
Et cette fois encore, de très bons résultats sont au rendez-vous.
Concernant l’audiovisuel, le bilan en 2021 affiche 357 heures produites, soit le plus haut niveau depuis 2016. Le coût horaire atteint aussi son plus haut niveau historique à 879,9 K€ (soit +44,4% en 10 ans) de même que celui des apports horaires des diffuseurs et du CNC (respectivement 189,1 K€ & 162,2 K€). La structure du financement a également évolué, avec une part « diffuseurs » moins importante et des recours aux financements étrangers qui atteignent en 2021 un niveau record (91,2 M€). Autre raison de se réjouir : les dépenses sont majoritairement (pour plus de 80%) localisées en France. En moyenne entre 2018 et 2021, près de 20 nouvelles séries d’animation françaises ont été diffusées chaque année – ce qui témoigne du fort renouvellement créatif du secteur.
Côté cinéma, l’offre en animation s’annonce plus limitée mais reste attractive. Chaque année, entre 3 et 12 longs métrages d’animation agréés (10 en 2021). Le genre reste le plus coûteux à produire : 6,3 M€ en moyenne en 2021, contre 4,3 M€ pour un film de fiction et 0,6 M€ pour un film documentaire. Les financements étrangers sont ici aussi essentiels de même que les pré-financements non nationaux qui sont plus importants dans les films d’animation que dans les autres productions. A noter, pour conclure, la diversification des territoires d’export pour les films d’animation qui sont ainsi les moins dépendants de l’Europe de l’Ouest.
Etude complète à télécharger ici : www.cnc.fr/professionnels/etudes-et-rapports/etudes-prospectives/lanimation-francaise–etat-des-lieux-et-perspectives_1842173